Vigilance : vers la deuxième canicule de l'été
Après celle de la fin juin, la deuxième canicule de cet été 2019 devrait débuter à partir du lundi 22 juillet sur le Sud-Ouest de la France, avant de s'étendre sur la quasi-totalité du pays.
Isobares en surface et masse d'air vers 1500 m - Modèle GFS via WXCharts
Après plusieurs jours de divergences, la situation semble désormais bien plus claire pour la période du lundi 22 au jeudi 25 juillet, durée durant laquelle cette canicule devrait s'étendre sur nos régions.
Dès le lundi 22, les niveaux caniculaires seront atteint dans le quart Sud-Ouest (et plus localement en basse vallée du Rhône) avec des températures comprises entre 36 et 38°C l'après-midi (voire 39°C). La hausse se poursuivra mardi avec des valeurs exceptionnelles, dépassant les 40°C sur toute la moitié Ouest (des pointes à 42/43°C seront possibles en Aquitaine). Mercred et jeudi, nous dépasseront souvent les 37/38°C sur la plupart des régions, et nous atteindront fréquemment les 40°C jusqu'au bassin Parisien. Une dégradation devrait intervenir dès le vendredi, faisant chuter les températures par l'Ouest.
Sur la base de ces informations, nous pouvons affirmer que cette canicule :
- soit suffisamment sévère pour faire tomber des records mensuels de chaleur nocturne et diurne, voire même des records absolus;
- soit plus intense que celle de juin vers Paris et au Nord de la Seine mais a contrario moindre dans l'arrière-pays méditerranéen;
- soit aggravée par une forte pollution atmosphérique
Nos prévisions du lundi 22 au mercredi 24 juillet (>>).
En attendant, une vigilance institutionnelle a été mise en place sur 21 départements, et devrait s'étendre à de nombreuses régions.
Elle apportera également une aggravation de la qualité de l'air. Un épisode de pollution à l'ozone qui pourrait provoquer le retour de la circulation différenciée sur certaines agglomérations.
Concentration maximale journalière en Ozone - du lundi 22 au jeudi 25 juillet 2019 - Copernicus Atmosphere Monitoring
Cette canicule intervient dans un contexte de sécheresse aggravée par rapport à la fin juin (>>).
N.B. : Les records mensuels et absolus avant cette deuxième canicule.