Le froid n'arrive décidemment pas à s'imposer durablement en ce début d'hiver sur l'Europe. Fin novembre, les températures étaient encore remarquablement élevées à l'Ouest, notamment en France, mais la froidure se faisait plus rude à l'Est.




Début décembre, les déficits se creusèrent plus encore entre Ukraine et Biélorussie et gagnèrent vers l'Ouest jusqu'en Allemagne et même jusqu'en France, mais dans le même temps, de forts excédents gagnaient le Nord de la Scandinavie et se maintenaient près de la Méditerranée. 




En seconde semaine de décembre, la majeure partie du continent avait retrouvé des températures au-dessus des normales saisonnières, les excédents devenant remarquables entre Finlande et Baltique. 



Selon les modélisations disponibles en cette mi-décembre, plusieurs creux dépressionnaires devraient circuler dans un flux d'Ouest sur le Nord de l'Europe d'ici la fin de l'année. Certains sont susceptibles de provoquer des intempéries neigeuses avec des températures assez basses mais sans excès. Les latitudes plus centrales (au niveau de la France) et au Sud bénéficieraient par contre fréquemment des secteurs chauds des différentes perturbations avec, de fait, aucune vague de froid en vue mais au contraire des valeurs demeurant douces et parfois même très douces pour la saison.