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Arctique : faiblesse quasi-record du maximum glaciaire hivernal

samedi 14 avril 2018

La saison hivernale est désormais terminée, laissant progressivement la place au printemps dans l'Hémisphère Nord. Par conséquent, le maximum glaciaire a été atteint du côté de la banquise Arctique, et la fonte estivale a débuté.

Un maximum qui a été évalué lors de la journée du 17 mars avec une étendue des glaces ayant atteint 14.475 millions de km2. Ce maximum glaciaire est malheureusement le 2e plus bas jamais observé en près de 40 ans de mesures satellitaires, très proche du triste record obtenu l'année dernière (14.420 millions de km2 le 7 mars 2017). Signe un réchauffement s'étant accéléré dans cette région du globe lors de cette décennie, les 3e et 4e places sont occupées par … 2015 (14.517 millions de km2 le 25 février) et 2016 (14.521 millions le 25 mars).

A l'échelle mensuelle, c'est l'ensemble du mois de mars qui se place au second rang en terme de faible étendue des glaces en Arctique. Avec une moyenne de 14.30 millions de km2, ce mois se situe à 1.13 millions de km2 en dessous de la moyenne établie entre 1981 et 2010, et seulement à 30 000km2 du record observé l'an dernier à la même époque.

Image d'illustration pour Arctique : faiblesse quasi-record du maximum glaciaire hivernal

Graphique de l'étendue des glaces de l'océan Arctique (en millions de km2) - NSIDC

 

A la toute fin du mois de Mars, l'éténdue de la banquise était en dessous de la moyenne dans l'extrême Nord de l'océan Atlantique, et au niveau de la mer de Barents. A contrario, un léger excédent était observé dans la mer d'Okhotsk (nord de l'océan Pacifique).

Image d'illustration pour Arctique : faiblesse quasi-record du maximum glaciaire hivernal

Répartition des glaces dans l'océan Arctique en mars 2018 et rapport à la normale 1981-2010 - NSIDC

 

Comme ces derniers mois, cette faiblesse des quantités de glace sur certaines parties de l'Arctique s'explique notamment par des températures de l'air relativement chaudes en surface et en altitude. Des températures (à 1500m d'altitude), qui étaient en moyenne de 2 à 4°C au dessus des normes près du Groenland et de l'Alaska. A l'inverse, des conditions plus fraiches étaient observées en Scandinavie, dans la mer de Kara et près de la Sibérie, parfois de 4 à 7°C sous les normes (de quoi retarder la fonte des glaces dans ces régions).

 

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Anomalies de température à 1500m d'altitude au dessus de l'Arctique en mars 2018 - NSIDC

 

Note importante : la superficie des glaces calculée par le National Snow and Ice Data Center (NSIDC) correspond aux zones où l'océan est glacé sur une profondeur d'au minimum 15%.

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