Il y a un an, au terme d'un mois de juin déjà très chaud, ensoleillé et assez sec (>>), un premier épisode caniculaire débutait sur la France, prémices d'une longue période accablante et particulièrement éprouvante du Sud-Ouest au Centre-Est.



17 stations météo du réseau principal métropolitain (dont Paris) ont atteint au moins 39°C au cours de l'été, soit 10% !



Sur l'ensemble de la saison, la température moyennée sur la France a dépassé la normale 1981 / 2010 de +1,5 °C plaçant l'été 2015 au second rang des plus chauds derrière 2003 (+3,2 °C) et devant 2006 (+1,1°C). L'Institut de Veille Sanitaire a publié un bilan de cet été excessif duquel ressort 3 300 décès supplémentaires par rapport à l'effectif habituel (qui ne peuvent néanmoins pas être imputés entièrement à la chaleur).

La première partie de l'été 2016 est d'un tout autre acabit, assez frais, maussade et très humide sur les deux tiers Nord de la France. Entre ces extrêmes, une situation plus proche de la normale ne serait pas de refus par la suite.