Mardi 22, la France était à nouveau dans un rapide flux de Sud Sud-Ouest véhiculé par un vaste système dépressionnaire vers les Iles Britanniques, tandis qu'un front pluvio-orageux progressait péniblement.



La nuit du lundi 21 au mardi 22 avait déjà été très douce. Plusieurs stations météo principales ont battu leur record décadaire de haute minimale depuis le début des mesures (indiqué entre parenthèses), c'est à dire que la nuit n'avait jamais été aussi douce entre le 21 et le 31 octobre :
* 20,7°C à Perpignan (66 - depuis 1945),  
* 18,6°C à Carcassonne (11 - depuis 1948), 
* 18,4°C à Nîmes (30 - depuis 1945), 
* 18,2°C à Montélimar (26 - depuis 1920), 
* 17,8°C à Lyon (69 - depuis 1920), 
* 16,0°C à Millau (12 - depuis 1964), 
* 15,1°C au Puy (43 - depuis 1984). 

Cliquez sur cette carte d'Infoclimat pour la rendre interactive. 



Les températures diurnes ont été élevées, notamment sur l'Est de la France où brillait encore le soleil. 


Vers les vallées alpines, la température a atteint 28,4°C à Grenoble-Le Versoud par effet de foehn (alors que non loin de là, sous une légère bise en basse couche, le Genevois peinait à dépasser 14°C). Il ne s'agit pourtant pas d'un record, puisqu'il avait fait plus de 30°C le 26 octobre 2006. L'Ouest de la Corse a également tutoyé les 30°C (29,6°C à Calvi). Parmi les stations principales, seule Salon-de-Provence (13) a établi un nouveau record décadaire avec 26,7°C. Cliquez sur cette carte d'Infoclimat pour la rendre interactive



Une grande douceur persistera jusqu'en fin de semaine.