Depuis le 30 décembre dernier, les autorités d'Hong-Kong publient de nouvelles mesures plus précises de la pollution atmosphérique (suivre). Les taux enregistrés sont presque constamment au niveau des alertes. Les mois d'hiver sont généralement les plus pollués, les vents de Nord poussant l'air chargé d'émissions toxiques en provenance de Chine, d'autant que Hong-Kong est situé près d'une région industrielle parmi les plus denses de Chine (photo prise le 8 janvier par Heather Timmons via Twitter).



Le chef de l'exécutif, Leung Chun-Ying, a fait de la lutte contre la pollution de l'air une priorité d'autant que des répercussions économiques sont désormais constatées. Hong-Kong a perdu son leadership mondial au classement 2013 des villes les plus compétitives. Les milieux d'affaires attribuent ce recul à la pollution et craignent qu'elle n'entache durablement sa réputation, nuisant à son attractivité auprès des talents étrangers dont la ville a besoin pour maintenir son rang en Asie.