Les nuages et les fréquentes pluies depuis le début du printemps ont eu pour avantage de maintenir une qualité de l'air correcte et d'amoindrir passagèrement l'effet néfaste des pollens sur les allergiques. En cette fin juin, la saison des pollens les plus agressifs tire à sa fin mais sous les chaudes éclaircies attendues cette semaine, les graminées poseront plus que jamais problème dans un baroud d'honneur.



Nez qui coule, yeux qui grattent, quintes d’éternuements et gorge enflammée : le "rhume des foins" guettent les allergiques. Le risque lié aux graminées (herbes sauvages, blé, orge ou maïs) est élevé à très élevé sur la majeure partie de la France. Par ailleurs, les pollens de chêne et d'olivier s'accrochent encore au pourtour méditerranéen. Les allergiques aux pollens de tilleul doivent également se méfier de ces arbres encore en floraison.
Les autres pollens n'auront, en revanche, que peu de conséquence. Plantain et oseille restent présents sans gêne réelle. Les pollens d'urticacées progressent mais se révèlent peu gênants pour les allergiques.

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