Bulletin de niveaux des nappes phréatiques au 1er novembre
jeudi 22 novembre 2018
Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (établissement public de référence en France) a publié son bulletin de situation des nappes phréatiques au 1er novembre. Les résultats sont hétérogènes : 28% affichent un niveau modérément haut à très haut et 51%, au contraire, un niveau modérément bas à très bas. La période des basses eaux se prolonge anormalement, les premières incidences de la recharge hivernale se font attendre (bulletin complet).
Parmi les nappes présentant les situations les plus favorables, on peut citer celles au nord-ouest du bassin Parisien, celles de PACA, les aquifères karstiques des régions de Montpellier et de Nîmes, celles de Corse ainsi que les nappes alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne qui ont bénéficié de premiers épisodes de recharge significatifs en ce début d’automne.
Plusieurs secteurs présentent des situations moins favorables dont les aquifères de la plaine du Roussillon et de la vallée du Rhône en amont et en aval de Lyon, les nappes de la plaine d’Alsace, celles calcaires du sud de la Vendée et les aquifères libres du Crétacé supérieur du Périgord et du bassin Angoumois.
La nappe phréatique (on l’appelle aussi nappe aquifère) est une réserve d’eau qui se trouve sous la surface de la terre au-dessus d’une poche de terre imperméable. La terre est recouverte à 70% par l’eau mais cette eau est en grande partie salée et donc impropre à la consommation. Seule l’eau douce, notamment présente dans les rivières et les lacs, peut être consommée par l’homme. Environ 95 % de l’eau douce est stockée dans les nappes aquifères. Une grande partie de l’eau que nous consommons est donc issue de ces nappes (entre 25 et 40%). Les nappes phréatiques sont le plus gros réservoir d’eau potable de notre planète.
Aquaportail