Le début du mois de juin 2023 va coïncider avec des concentrations très élevées en pollens de graminées. Les allergiques doivent être particulièrement vigilants en cas d'exposition prolongée en extérieur.

Un début d'été difficile pour les allergiques

Ceux qui sont allergiques aux pollens l'auront sans doute déjà remarqué : c'est la pleine saison des graminées ! Alors que les pollens de bouleau ne représentent plus aucune menace, les graminées entrent dans le coeur de leur saison. Cette année, la végétation est à un stade d'avancement proche de la norme. Ainsi, le calendrier ci-dessous est particulièrement fidèle à la réalité. En arrivant au mois de juin, les pollens de graminées entrent dans leur période de concentrations les plus importantes. Celle-ci se prolonge généralement jusqu'en juillet en déclinant peu à peu.

Calendrier des allergies selon les pollens – infographie Visactu

Ceux qui sont allergiques aux pollens l'auront sans doute déjà remarqué : les pollens de graminées sont partout et font réagir ! Nez qui gratte, yeux qui pleurent, éternuements, gêne respiratoire... les symptômes sont nombreux car cette famille de pollens possède un potentiel allergisant particulièrement fort. Ainsi, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) a émis une alerte maximale (rouge) sur la plupart des départements de France pour ce 31 mai et le début du mois de juin 2023.

Carte de vigilance des pollens pour le début du mois de juin 2023 - via RNSA

Concentrations élevées sauf en cas d'orages

Les cartes ci-dessous montrent la modélisation des concentrations en pollens de graminées dans l'air au cours des quatre premières journées du mois de juin 2023. Ces dernières seront particulièrement importantes sur les trois quarts de la France. C'est sur la moitié nord de l'hexagone que l'on attend les taux les plus importants, à la faveur d'une météo ensoleillée et d'un vent de nord-est sensible (idéal pour disperser les grains de pollen). En revanche, on note que les concentrations s'annoncent plus modérées au sud, voire faibles sur les régions montagneuses. Cela s'explique principalement par les orages qui vont rythmer les prochains jours dans ces régions.

Modélisation des concentrations en graminées du jeudi 1er au dimanche 4 juin 2023 – via RNSA

Si la pluie est bienvenue pour lutter contre la sécheresse, elle est également un excellent allié pour les allergiques. En effet, les précipitations permettent de plaquer les grains de pollen au niveau du sol et de réduire considérablement leur présence dans l'air, offrant un répit aux allergiques. Cependant, les orages sont moins efficaces que les pluies durables pour soulager les symptômes. Si le soleil se remet à briller et que le vent se lève après le passage d'un orage, les grains de pollen plaqués au sol sont rapidement disséminés dans l'air et les symptômes allergiques reviennent rapidement.

La pluie peut atténuer la présence de pollens dans l'air - illustration La Nouvelle République