De violentes intempéries ont impacté l'Iran mi-février. Les chutes de neiges ont atteint un à deux mètres à certains endroits dans le Nord du pays. Des centaines de villages sont isolés dans plusieurs provinces, notamment au Kurdistan (Nord-Ouest), en Azerbaïdjan oriental ou encore au Ghilan (Nord). Plusieurs personnes ont trouvé la mort dans des avalanches (>>, >>).


Neige et gel au Kurdistan iranien - Mi-février 2017 - ParsToday

Plus au Sud, de fortes pluies ont provoqué des inondations dans les provinces du Khouzistan, de Fars, Kerman, Hormozgan et au Sistan-Balouchistan. Un barrage en terre a cédé, provoquant de fortes inondations dans la ville de Jiroft. Les flots ont détruit partiellement des dizaines de maisons dans la partie ancienne de la ville (>>).


Inondations en provinces de Bushehr et Fars (Iran) - Mi février 2017 - Tehran Times

L'extrême Sud-Ouest du pays a quant à lui souffert des tempêtes de sable venues des zones désertiques du pays mais aussi d'Irak et d'Arabie Saoudite. Les écoles ont été fermées dans les villes d'Ahvaz, Abadan, Khoramshahr. La présence de sable dans l'air était 18 fois supérieure aux normes


Tempête de sable à Ahvaz (Iran) - Mi-février 2017 - AFP / Morteza Jaberian

Il existe différents types de climat en Iran. Au Nord-Ouest, les hivers sont froids avec de fortes chutes de neige et des températures glaciales en décembre et en janvier. Le printemps et l'automne sont relativement doux alors que les étés sont chauds et secs. Au sud, les hivers sont plutôt doux (les températures moyennes minimales peuvent néanmoins descendre jusqu'à 0°C) et les étés sont très chauds avec des moyennes pouvant dépasser 45°C en juillet. Sur la plaine du Khouzestan, la chaleur de l'été est accompagnée d'une forte humidité.
L'Iran subit a un climat aride dans lequel la plupart des précipitations, relativement faibles, tombent d'octobre à avril. Les cumuls annuels sont de 250 mm ou moins sur la majeure partie du pays. Les plus hautes vallées des Monts Zagros et la plaine côtière de la Caspienne cumulent jusqu'à 500 mm voire 1000 mm localement. A l'opposé, certains bassins du Plateau Central ne reçoivent que 100 mm.