Un nouveau minimum d'altitude a balayé la France jeudi 1er mai, drainant une masse d'air assez froide en altitude, déstabilisant les profils verticaux par évolution diurne et favorisant ainsi l'éclosion d'une grande instabilité (Keraunos). 




L'image satellite prise peu avant 17 h confirmait la présence de nombreux cumulonimbus sur le Nord de la France. 



Le Nord-Est et la vallée de la Saône furent les plus foudroyés.



Les fortes averses et les orages à répétition ont cumulé des lames d'eau dépassant parfois 30 mm en moins de 24 heures sur le Nord-Est, notamment sur le Bas Rhin (37 mm à Scheibenhard, 32 mm à Belmont). Quelques inondations étaient observées sous de fortes intensités (photolive d'Infoclimat). En illustration figure l'image d'un orage de grêle en milieu d'après-midi sur l'Est de Nancy via le Twitter du site Ici-C-Nancy). 



Un tuba a, par ailleurs, été observé dans la Marne (article et vidéo). 

L'Ile de France a été touchée en fin d'après-midi avec des intensité assez fortes au Nord de Paris. Des cumuls ont atteint 30 mm en moins de 12 heures : 30 mm à Champagne sur Oise, 31 mm  à Jagny sous Bois. Merci pour votre photo à Rosny sous Bois.



Les orages les plus forts ont éclaté en Belgique. Les sols ont blanchi sous la grêle à Biesme en fin d'après-midi (non loin de la frontière française - carte) au vu de cette photo du Twitter de Fabrice Jamy. 



Des automobilistes ont été contraints de s'arrêter sur l'autoroute E411 lors d'un fort orage de grêle (article et vidéo). 

 

L'activité orageuse sera moindre vendredi 2 mai et se limitera à la Provence Alpes Côte d'Azur ce week-end.